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Une lumière, là-bas , par Jean Baptiste Blondeau -  (le 30 - 11 - 03)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (21,25-28,34-36)

"JESUS PARLAIT À SES DISCIPLES de sa venue : «Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre Rédemption approche «Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre coeur ne s'alourdisse dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à 1'improviste. Comme un filet, il s'abattra sur tous les hommes de la terre. Restez éveillés et priez en tout temps: ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme.»"...

UNE LUMIERE LÀ-BAS .

"L'Evangile parle de catastrophes en termes imagés, en formules conventionnelles, stéréotypées, et non pas réalistes. C'est ce que l'on appelle le style apocalyptique. C'est comme aujourd'hui quand on dit, par exemple, qu'il pleut des cordes ou qu'il fait un soleil de plomb. Personne ne s'attend à voir tomber autre chose que de l'eau ou qu'il fasse une chaleur éventuellement caniculaire. Ceci dit, hélas, de nos jours, comme de tous les jours et sûrement pour longtemps encore, les catastrophes ne manquent pas, au point que l'on puisse en être terrifié. Dans les guerres, les guérillas, les terrorismes, et tout cela n'est jamais "propre", quoiqu'on en dise, il y a ceux qui meurent de peur et ceux qui meurent tout court. 

A New- York, au Liberia, à Jérusalem, en Tchétchénie, en Turquie..., peut-être à nouveau à nos portes, un autre Boulevard Saint Michel, une autre rue de Rennes, que faire dans la terreur contemporaine? La tentation serait "la débauche, l'ignominie et les soucis de la vie", - ce qui vous distrait au sens pascalien du terme. Le monde est noir, l'avenir incertain, alors buvons pour oublier, faisons la fête, que le bruit des flonflons ou des décibels déchaînés de la Rave Partie couvre celui des kamikazes qui s'explosent en semant la mort et des bulldozers qui écrasent l'avenir. Les jeunes s'éclatent, comme ils disent, chez nous en boite, en d'autres lieux à la dynamite.

Alors, aujourd'hui comme hier, au bout de l'Evangile de ce premier dimanche d'Avent, une parole, soudain, retentit, plus forte que les apocalyptiques fracas de toutes nos terreurs: "Restez éveillés et priez en tout temps". Seule façon de pouvoir échapper a ce qui doit arriver: qui pourra éviter quand bien même sa vie réussirait à n'être que "luxe, calme et volupté" la catastrophe finale qui aura nom vieillesse, maladie, solitude, mort? Oui, veillez et priez pour échapper à ce qui doit arriver. Y échapper non pas en fermant les yeux, mais en les gardant au contraire bien ouverts pour voir, là-bas, la petite lumière qui va percer les ténèbres du monde et lui montrer un chemin d'espérance.

Oui, il nous est dit que nous pouvons paraître debout devant le Fils de l'homme à condition de ne pas avoir manqué les rendez- vous de l'histoire... du Salut! Le Dieu qui va venir ne joue pas sur nos peurs mais sur notre vigilance, sur notre désir, sur cette insatisfaction permanente qui nous fait parcourir la vie sans jamais en être blasés, toujours tendus vers plus, vigilants, disponibles pour une lumière, une espérance, un avenir.

Le chrétien, pendant l'Avent, pressent le bourgeon qui fait craquer et revivre la branche sèche. Ce bourgeon c'est un petit enfant de rien du tout, un minuscule brin de vie qui annonce que le printemps reviendra sur la terre gelée. Courage! N'ayez pas peur ! Ouvrons grand les yeux. Ici, la, autour de nos vies, proches de nos vies si nous savons les voir, i! y a déjà des signes de cette renaissance. Bientôt, comme aux bergers qui n'attendaient plus grand chose de la vie dans leur misère de parias, un signe nous sera donné, vagissant, entouré de langes, dans une crèche. La. plus minuscule des lumières peut toujours percer les plus sombres ténèbres, à condition qu'il y ait un regard pour la chercher, la trouver, s'en réjouir. La naissance d'un enfant peut toujours être un signe d'espérance, quel père, quelle mère n'en sont pas convaincus ?".

Père BLONDEAU

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